Si la Chine offre au voyageur de multiples attraits, elle peut parfois rebuter et s’avérer compliquée. Petit florilège de nos expériences et de tout ce qu’on ne vous a pas dit / montré…
Menu d’une cantine chinoise et premier défi : déchiffrer la carte. (Notre vocabulaire se limite à riz, canard, bière, sprite)
Les gens ici parlent très peu anglais, voire pas du tout dès qu’on s’éloigne des grands sites touristiques. Et quelques mots de chinois appris rapidement ne sont que peu utiles, soit que le chinois soit vraiment trop difficile à parler soit que les chinois ne fassent pas grand effort pour comprendre ce que l’on essaie de dire. Le moment où cela pose certainement le plus de problème c’est lorsqu’il faut nourrir 4 ventres affamés…
Pour nous d’une part mais aussi pour les enfants. Deux solutions, trouver une carte avec des photos (facile dans les coins touristiques) ou regarder ce que mangent les voisins et demander la même chose (plus périlleux). Une fois on nous a amené un PNI (Plat non identifié) à la vue comme au goût. (voir photo) L’odeur était étrange (tendance chien mouillé) et la texture caoutchouteuse… Résultat : un bon mal au ventre généralisé.
(Nous précisons pour être tout à fait honnêtes qu’il nous aura fallu être au fin fond d’un bled paumé du Sichuan pour voir notre premier chien en cage à coté des poulets dans un restaurant. Le sort de ce chien est à ce jour inconnu…)
Cette odeur nous l’avions préalablement identifiée sous le nom de code de B3P (Brochette de pied de poisson au pipi). Même les chinois trouvent que ça pue … mais ils le mangent (comme le Durian d’ailleurs vendu uniquement sous plastique)
Dans le nord de la Chine, il semblerait que les vampires soient particulièrement craints, ou en tous cas malvenus. On y fait, en effet, une consommation effrénée d’AIL :
Panneaux de mise en garde devant les toilettes publiques (Humour de Beijing) à gauche et salle d’eau chinoise, qui combine astucieusement toilettes et douche (le pommeau se trouvant juste au dessus du trou…) à droite.
Petites règles d’hygiène en Chine :
Ce n’est pas un problème en soi, c’est simplement le fait que les chinois semblent adorer la cacophonie: ils se parlent en criant, regardent des vidéos sur leurs téléphones avec le son au maximum, tout ça sur fond de musique, de télévision, de haut parleurs et de micros. Pour parfaire le tout, il y a dans cette population dont beaucoup ont connu la misère et la privation une sorte de réflexe qui les pousse à vouloir être les premiers à monter dans le train (dont les places sont numérotées), au guichet (et ce malgré les barrières et autres tourniquets qui dessinent la file) ou dans n’importe quelle attraction. Quitte à pousser tout le monde pour y arriver.
Corollaire de cet empressement : les trains (qui sont le meilleur moyen de se déplacer en Chine) doivent généralement être réservés 1 mois à l’avance c’est le cas des trains de nuit (on en a trouvé des complets même 1 mois avant) et des trains grande vitesse. Peu de place pour l’improvisation donc. Nous avons rencontré plus d’un groupe de voyageur forcé de prendre l’avion….
Et que dire des Chinois qui prennent les enfants (et parfois les adultes aussi) etrangers en photo ? Je crois que c’est le truc qui m’a le plus etonnee et irritee la-bas.
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C’est clair que c’est exaspérant mais je crois qu’on est tellement habitués maintenant qu’on l’a oublié dans les worst ! On a passé notre temps à cacher les enfants et à dire non aux Chinois. Il n’y a qu’une fois où on s’est vraiment énervés, c’était dans la cité interdite avec pas moins de 10 personnes en train d’entourer les enfants pour les photographier ! On a oublié les crachats aussi mais c’est pareil on s’est trop habitué je crois :-)… Bisoux
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Hé bien hé bien, tout cela ne donne pas très envie ! C’est bien aussi de voir des articles qui ne sont pas tout roses 🙂
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