Depuis cinq jours nous savourons le calme de notre petite maison dans la rizière et l’hospitalité de notre charmant hôte, Gopal, au sourire toujours présent et au rire garcimoresque. Après nos trépidantes aventures chinoise, nous apprécions tous de partager notre temps entre jeux, farniente, apéro sur la terrasse et balades dans les rizières. Nous apprécions aussi (c’est un euphémisme) la divine cuisine de Gopal qui nous régale tous les matins et tous les soirs !
Nous avons tout de même profité de notre premier séjour à Katmandou pour tenter l’aventure au-delà du réel mais néanmoins indispensable à la poursuite de notre périple: obtenir nos visas pour l’Inde.
Le visa pour l’Inde peut généralement s’obtenir à l’arrivée à l’aéroport sauf que nous on a décidé de traverser la frontière à pied… il faut bien pimenter un peu le voyage ! Nos remerciements vont d’abord à l’équipe d’On ze road again dont l’article ici nous a permis de nous sortir relativement indemne de cette Babylone… Petite actualisation cependant : s’il faut toujours 3 petites étapes pour réussir 😉 (déposer le dossier, déposer le passeport et enfin récupérer le passeport visé), ce ne sont plus 5 jours d’attente entre la 1ère et la 2ème qui sont nécessaires, mais 7 à 10 ! (Bien que le récépissé indique toujours 5 jours ouvrés… humour indien !).
En l’espèce (formule de juriste), nous sommes arrivés à l’ambassade d’Inde (enfin l’IVSC, située juste à coté) relativement fiers après avoir rempli et imprimé 4 dossiers en ligne de 4 pages chacun, certifié l’absence de toute ascendance pakistanaise et complété notre dossier avec photos et photocopies des passeports (les dossiers se trouvent là). C’était sans compter sur la rouerie et les rouages de l’administration indienne. Au final, après trois allers-retours jusqu’au cyber café de la rue pour quelques copies complémentaires, et un passage éclair en France (enfin dans son ambassade) pour obtenir un certificat de parentalité en anglais (voui les passeports et le livret de famille ne sont pas suffisants…), nous fûmes heureux de pouvoir remettre nos quelques 44 000 Rupies Népalaises au jeune hipster de l’autre coté du guichet, ravi d’apprendre que nous ne serions de retour que dans 15 jours, après notre trek dans l’Himalaya.
L’espoir est-il au bout du tunnel ?
Hier, nous avons visité Patan, la ville historique située entre Katmandou et notre petit coin de verdure. Nous vous épargnons la cosmogonie hindoue, extrêmement dense et vous laissons plutôt profiter de ces quelques images de notre balade dans le dédale des ruelles de cette jolie cité encore en reconstruction suite au séisme de 2015.
Foule massée devant le tournage d’un soap opéra népalais, sur Durbar Square
En se promenant dans Patan, il faut certes faire attention aux endroits où l’on met les pieds mais il faut surtout lever le nez pour apercevoir les richesses de l’ornementation des bâtiments.
Même si de nombreux bâtiments et sanctuaires sont endommagés, Patan a conservé des perles qui à elles seules valent le déplacement.
Pour finir notre balade patanaise, petit focus sur les conditions du trafic à l’heure de l’apéro à proximité de Durbar Square. Aucun Karma n’a été atteint durant cette scène.