Il ne faut que peu de temps au voyageur pour aimer ou détester Hong Kong. Les routes enchevêtrées oscillent autour des gratte-ciel et survolent les rues, étroites, lointaines, à peines visibles. Les bus à impérial forcent le passage entre les énormes Range Rovers, les Porsches Cayenne et les taxis rouges ; ici même les tramways sont à étages.
Les enseignes des magasins occupent ce qu’il reste de ciel bleu entre chaque immeuble. Les piscines sont sur les toits, les arbres poussent où ils peuvent, parfois sur les murs, les habitats plus ou moins précaires de ceux qui ne peuvent louer un appartement dans la ville, jonchent les rooftops. Il ne reste plus aux piétons pressés que la hauteur et ses passerelles pour passer d’immeuble en immeuble.
Mais Hong Kong se visite de haut en bas. Il faut donc descendre, descendre pour trouver les ruelles bordées d’échoppes en tout genre, tout en bas des immeubles, ces ruelles dans lesquelles le soleil se glisse, profitant de chaque interstice, de chaque trouée entre les feuilles des arbres, entre les échafaudages de bambous.
Les chemins s’ouvrent tout à coup sur une fontaine perdue entre deux gratte ciel, sur un temple Taoïste chargé de fumée ou sur un parc ombragé abritant, ils s’ouvrent aussi parfois sur une volée de marche qui vous entraine ailleurs, vers une Église chrétienne, vers un pub où sont réunis dès 17h30 les expats si nombreux ici.
Mais Hong Kong c’est aussi un ensemble d’îles et de parc, l’eau, les montagnes. Trop peu de temps pour tout voir mais l’assurance qu’au-dessus bien au dessus de la frénésie made in HK, Bouddha veille…
Nous n’aurons finalement qu’un seul regret, ne pas être restés assez longtemps pour explorer un peu plus encore la ville… Demain nous partons pour Beijing….
Changement de décor a Beijing, entre émerveillement et austérité, bises
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