Petite série d’articles en retard avant notre départ prochain pour la Malaisie…. Revenus en Thaïlande dix ans après notre premier séjour et en plus grand nombre, nous étions confiants et impatients. Des copains devaient venir nous voir, un programme alléchant nous attendait, nous n’avions que de (très) bons souvenirs de la Thaïlande. Bref, tous les ingrédients d’un succès étaient réunis. La Thaïlande ne nous a pas déçus ! Aperçu sans ordre chronologique.
Après avoir quitté le Laos, notre premier contact avec la Thaïlande aura été … ferroviaire. C’est en effet au milieu de presque nulle part (à Nong Kai juste après la frontière Laotienne) que nous prenons notre premier et seul train de nuit thaïlandais direction Bangkok. Parler de ravissement, voire d’extase lorsque nous avons découvert la double cabine au revêtement impeccablement violet n’est pas trop fort. Après les trains de nuit indiens (et leur souvenir encore douloureux aujourd’hui), les cabines de nuit chinoises et le charme suranné des sièges-lits birmans, tout ici n’était que calme, confort et intimité. Enfin une compagnie qui nous faisait préférer le train ! Notre seul regret aura été de ne le prendre qu’une seule fois pendant notre séjour.
Plus généralement, et malgré les embouteillages compacts et chroniques qui affectent notamment la région de Bangkok, les routes et les transports (mini-bus, voitures) thaïs nous ont rappelé qu’en Asie du sud-est on était pas forcément condamner à rouler à 30km/h derrière une charrette, deux scooters, trois camions, quatre voitures et un tractopelle sur des chemins défoncés ou une route en travaux.
Mais le souvenir le plus marquant restera notre retour de nuit après une sortie « incontournable » sur Khao San Road, l’artère touristique de Bangkok par excellence. Répartis entre deux Tuk-Tuk, tout en sons et lumières, nous avons joué un petit remake de « fast and furious » (ou ce qui doit s’en approcher, je n’ai pas vu le film). De nuit, un tuk-tuk lancé à plus de 60 km/h dans les rue de Bangkok, ça vaut bien « space moutain ». Frissons garantis. Arrivés sains et saufs à notre hôtel, nos rires étaient sans doute un peu trop forcés pour être tout à fait sincères.
Si Bangkok offre tous les charmes d’une grande ville, nos séjours à Chiang Rai et Kanchanaburi ont été de merveilleuses bouffées de nature.
Nous avons gouté aux joies de la cabane de bambou. Qu’elle soit perdue dans la forêt et adossée aux collines près de Chiang Rai, ou bien installée au bord de l’eau et invitant à plonger sous la cascade le long de la rivière Kwaï noï, le plaisir de la robinsonnade est au rendez-vous. Partis en trek dans la jungle du nord, nous y avons découvert les infinies possibilités d’utilisation du bambou, notamment pour le barbecue de brousse. Et que d’images de carte postale lors de notre descente en kayak sur la rivière Kwaï.
Une mention spéciale « kid’s friendly » pour la journée passée avec les éléphants à Kanchanaburi. Au menu : préparation de leur petit déjeuner à base de boulettes de riz et de bananes ; balade à leurs côtés au gré de leur fantaisie et, finalement, baignade dans la rivière. Et aucune balade sur dos d’éléphant !
Ce chapitre justifie à lui seul un voyage en Thaïlande. Quoique parfois très très épicée, la cuisine thaïe est délicieuse et avec un peu de curiosité et de bonnes informations on arrive facilement à trouver de quoi nourrir même les estomacs les plus sensibles. Après des mois de fried rice, quel bonheur de retrouver pad thaï, curry vert, panang curry etc… Dans ce voyage culinaire, quelques souvenirs plus particulièrement émus : les soupers simples et délicieux au Bamboo Nest, notre nid de marsupilamis près de Chiang Rai ; le Tealicious (réservation vivement conseillée) et son extraordinaire patron au pied de la state Tower de Bangkok ; notre cours de cuisine à Chiang Mai parce que tout est meilleur quand on le prépare soi même….
Mention spéciale du Jury aux glaces du Terminal 21 de BKK notamment parce qu’on y trouve des sorbets chose quasi impossible dans le reste de l’Asie et au restaurant français la Terrasse à Chiang Mai parce que parfois il est bon de retrouver ses sources.
La Thaïlande est pour beaucoup le lieu de baignade, des plages de sables blancs et d’eau turquoise. Sur ce chapitre il faut bien avouer que nos attentes n’étaient pas immenses, après la Chine, le Népal, l’Inde, le Myanmar, le Laos et les rares piscines, froides, croisées dans ces pays, nous n’étions que trop heureux de sauter dans nos maillots de bain !
Si la plage paradisiaque a vécu en Thaïlande mis à part quelques spots encore préservés, les occasions de se baigner dans des endroits magnifiques ne manquent pas : dans la rivière Kwai noi, sous les cascades, dans les chutes d’Erawan si on ne redoute pas les petits poissons qui viennent vous suçoter les pieds, les plages plus ou moins privées de Koh Samui et …. les piscines de nos hôtels.