Finalement pas grand chose à dire dans le worst of. Le Laos est un pays pauvre qui dispose dans le nord de routes goudronnées (faites par les Chinois pour l’exploitation du bois et des mines du nord). C’est avec l’Inde, le seul pays dans lequel nous ayons vu une mendicité « active » (où les gosses vous demandent des sous jusque dans les restaurants) mais uniquement à Vientiane. A priori des gamins des campagnes qui viennent lorsque la récolte est finie… C’est en tous cas ce que disent les gens du coin…. Le Laos invite à la lenteur, d’abord parce que les laos eux-mêmes vivent au ralenti, les chauffeurs de tuk tuk ne sont jamais pressés de vous emmener, les plats arrivent lentement, bref la lenteur cette vie telle est la configuration du pays et puis parce que bien que disposant de routes goudronnées les trajet sont lents… et tortueux !

Notre premier » worst » donc : les routes et plus particulièrement celle entre Luang Prabang et Vang vieng. Six heures de virages, c’est facile pour personne. Nous sommes pourtant bien entrainés et suréquipés (sac en plastique, bracelets, Cocculine HE de menthe bref tout!) mais il vaut mieux le savoir avant…

La nourriture (trop) souvent très grasse. Il y a de bonnes choses au Laos, et nous avons parfois très bien mangé malheureusement trop souvent la nourriture est extrêmement grasse, le frit est très frit et on a même eu le droit à du lait dans un curry vert !!!!!! Bon ce n’est pas là que nous avons le mieux mangé

Le froid…. Nous n’avions pas eu vraiment froid depuis le Népal, là durant la croisière sur le Mekong, on a eu vraiment froid, du coup on a tous été malade 🙂 Non pas que nous en faisions le reproche au Laos hein, mais bon on a eu froid quand même et comme il faut bien dire quelque chose et bien ça sera notre dernier worst of du Laos !

Avant de terminer cette rubrique Worst of, nous inaugurons ce qui je l’espère ne sera pas une habitude…. un spécial coup de gueule….

Nous ne mettons pas nos enfants en photo sur les réseaux sociaux et demandons aux gens (y compris aux chinois 🙂 ) de respecter notre volonté. Par réciproque, nous ne prenons pas d’enfants en photo, qu’ils soient beau, moche, américains ou laotiens. Les seuls enfants que nous avons en photo sont les nôtres et ceux que l’on a RENCONTRÉ, avec qui nous avons eu un vrai échange (quand nous avons dormi chez des familles par exemple), mais ces photos là on ne les publie pas. J’avoue ne pas comprendre ce besoin de prendre en photo tous les enfants et toutes les personnes âgées de tous les pays mais ce n’est pas à nous de juger ce que font les autres. Cependant…

Serait-il possible l’espace d’un instant aux touristes de se mettre à la place de ces enfants pris en photos comme des animaux dans une réserve africaine? Et de se dire que peut être ce n’est pas l’idée la plus brillante du siècle?

Serait-il possible juste de temps en temps, si le besoin d’avoir une photo d’enfant est trop fort, de s’arrêter quelques heures dans un endroit, d’échanger avec les gamins et de ne prendre qu’un ou deux en photo, mais un ou deux avec qui on a un bout d’histoire à raconter plutôt que 600 dont on ne saura même plus dans un ou deux de quel village ou de quel pays ils viennent?

Serait-il possible de ne pas mettre la vie de ces enfants en danger en se jetant sur les appareils dès qu’un bateau s’approche des quais où les gosses d’un pauvre village laotien sont agglutinés, les bras tendus pour vendre leurs bracelets? Les touristes étaient tellement nombreux sur notre bateau qu’une des gamines croyant qu’ils allaient lui acheter quelque chose s’est penchée trop au bord, elle est tombée…. il s’en est fallut de peu qu’elle soit écrasée entre notre bateau et le quai…

Merci